L’origine de l’homme prend un nouveau tournant

« Maman, d’où viennent les bébés? », demandait un jeune curieux.

Dans leur sagesse infinie, les parents dans les sociétés africaines, où les conversations sexuelles étaient pratiquement considérées comme un tabou, auraient des réponses d’évasion diverses à ces grandes questions. L’une des conversations les plus difficiles pour les parents dans la plupart des sociétés africaines avec leurs enfants est de savoir d’où viennent les bébés. En effet, la sagesse conventionnelle de ces derniers, dans la jeune société africaine néo-moderne, a conduit au développement et au partage de divers anecdotes sur la provenance des bébés. Au fur et à mesure que nous grandissons, la question de l’origine des bébés grandit pour devenir des questions et des préoccupations plus complexes. Nous sommes préoccupés par des questions plus importantes, telles que l’origine de l’homme en général. Le dilemme avec lequel on expliquait d’où venaient les bébés et les enfants existe maintenant pour expliquer aux adultes, de manière concluante, d’où vient l’homme.

Les chrétiens diront qu’ils ont été créés à l’image de Dieu! Les archéologues et les abonnés à la théorie darwinienne présenteront des arguments fondés sur la théorie de l’évolution pour expliquer l’origine de l’homme! D’autres scientifiques proposeront d’autres théories fondées sur des preuves équivalentes pour expliquer l’origine de l’homme. La théorie la plus acceptable est celle qui préoccupe beaucoup de gens depuis longtemps. L’Afrique, à juste titre nommée le berceau de l’homme, a fait sa juste part en construisant et en donnant foi à l’évolution et à la théorie darwinienne de l’origine de l’homme.

Au fil des ans, dans différentes parties de l’Afrique, différents fossiles d’hominidés, squelettes et fossiles d’hommes-singes ont été découverts, en particulier en Afrique du Sud et au Kenya. Les découvertes sur des sites tels que Sterkfontein en Afrique du Sud, et Turkana au Kenya ont conforté la théorie de l’évolution. les hommes ont évolué au fil des ans depuis leurs cousins proches, les singes! Plus récemment, à Kanapoi, à Turkana, au Kenya, la découverte des squelettes vieux de 4,2 millions d’années de l’un des plus petits singes jamais enregistrés, le Nanopithecus browni, jette un nouvel éclairage sur la théorie de l’évolution et une compréhension du physique humain. D’après l’étude du squelette, les scientifiques soutiennent que le singe pèse environ un kilogramme ou moins, le qualifiant de membre du plus petit des singes Talapoin modernes dans différentes régions d’Afrique orientale et occidentale.

Dr. Fredrick Manthi, un paléontologue renommé impliqué dans la découverte du spécimen, a observé: «La découverte de Nanopithecus browni réaffirme la contribution du Kenya, et par extension, à la compréhension de l’évolution et de la diversité de la faune du Pliocène et des contextes environnementaux dans lequel ils vivaient. « Les singes se trouvent principalement dans les forêts tropicales, en particulier celles qui se trouvent actuellement dans les zones fortement boisées d’Afrique centrale, ce qui pose la question de savoir quel type d’habitat de la région, actuellement une zone aride, habitait à l’époque le singe. Les résultats ont ensuite mis en lumière le fait que le nanisme dans la famille des primates, dans lequel l’homme est catégorisé, n’est pas un phénomène entièrement nouveau. Plus important encore, les résultats fournissent également une indication des changements potentiels du climat et de l’environnement des régions au cours des siècles. C’est une découverte importante qui apporte une contribution majeure à la science.

Pour ceux qui souhaitent découvrir ou se redécouvrir, le Musée national de Nairobi, où sont stockés ces fossiles, est une visite incontournable. Le Nanopithecus browni pourrait être le lien dans votre voyage pour comprendre vos ancêtres. Une fois de plus, l’Afrique découle de sa position de berceau de l’humanité!

Article traduit de l’anglais au français par Gova-Média

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