La zone de libre-échange africaine est entrée en vigueur jeudi dernier, ce qui constitue une étape dans la création de ce que l’Union africaine (UA) espère créer, un marché continental de 1,2 milliard de personnes d’une valeur de 2 500 milliards de dollars.
Depuis mars 2018, 52 des 55 États membres de l’UA ont signé l’accord établissant la zone de libre-échange, à l’exception notable du Nigeria, la plus grande économie du continent.
Certains des plus gros poids économiques de l’Afrique, notamment l’Éthiopie, le Kenya, l’Égypte et l’Afrique du Sud, font partie des 24 pays qui l’ont officiellement ratifiée. Le mois dernier, le Zimbabwe et le Burkina Faso ont rejoint le groupe.
La phase opérationnelle de l’accord de libre-échange avec l’Afrique sera lancée lors du sommet de l’Union africaine au Niger le 7 juillet.
Défis et opportunités à venir
Un certain nombre de questions en suspens doivent encore être résolues, notamment les mesures d’arbitrage, la certification de l’origine des marchandises, la lutte contre la corruption et l’amélioration des infrastructures.
Les critiques disent que des infrastructures médiocres et un manque de diversité entre les différentes économies pourraient lever les obstacles à cette intégration envisagée.
Cependant, l’Union Africaine envisage la création d’une zone de libre-échange africaine, une fois pleinement mise en œuvre, favorisant l’intégration économique et stimulant les investissements sur le continent.
L’UA espère que l’élimination progressive des droits de douane contribuera à stimuler le commerce intra-africain de 60% d’ici trois ans. À l’heure actuelle, seuls 16% des échanges des pays africains se font avec des voisins continentaux.
Il est dit que la zone de libre-échange africaine contribuera au développement des économies africaines depuis longtemps axées sur l’exploitation des ressources, et fournira une plate-forme de négociation avec des marchés extérieurs au continent.
Sources: ewn.co.za ; Africa News