Combien de films d’horreur africains connaissez-vous? L’Afrique du Sud en a un nouveau: le Tokoloshe. Le réalisateur Jerome Pikwane a partagé quelques réflexions sur le film, le rôle qu’il a joué dans sa création, et sur l’avenir de l’industrie cinématographique africaine.
L’idée du film
Les difficultés lors de la création du film
Je pense que les cinéastes ont l’habitude de traiter avec, souhaitant plus de financement, plus de temps et plus de jouets.
D’autres projets en cours?
Je suis en train de développer quelques scripts et j’espère les faire démarrer rapidement. Je tire aussi des promotions pour différentes marques.
Votre avis sur l’industrie cinématographique africaine
Je pense que la technologie étant si facilement disponible, il est beaucoup plus facile pour les jeunes Africains de raconter leurs histoires de manière unique. Il existe un énorme appétit pour le contenu africain sur le continent et la diaspora. L’avenir est donc prometteur.
Le film a été présenté dans plus de dix festivals internationaux, dont Lund en Suède, Motel x au Portugal, Bifan en Corée du Sud, Sitges en Espagne, Razor reel en Belgique, Frightfest à Londres et le film d’ouverture au festival international du film de Durban.
Synopsis
Busi, une jeune femme démunie, aux émotions dangereusement réprimées, décroche un emploi de femme de ménage dans un hôpital en déclin du centre-ville de Johannesburg.
Désespérée pour l’argent nécessaire pour pouvoir emmener sa sœur cadette à Johannesburg, elle doit se débrouiller malgré le directeur prédateur et corrompu de l’hôpital. Lorsque Busi découvre une jeune fille abandonnée à l’hôpital, qui se croit tourmentée par une force surnaturelle, Busi doit faire face à ses propres démons, afin de sauver l’enfant du monstre violent qui les poursuit sans relâche.