Le Rwanda offre maintenant un visa à l’arrivée pour tous les pays
Le 16 novembre dernier, dans un communiqué, le gouvernement rwandais a officiellement annoncé que tous les citoyens de tous les pays du monde pourraient bénéficier d’un visa de 30 jours à l’arrivée, sans demande préalable.
Déjà en place pour tous les pays africains et un certain nombre de pays en dehors du continent, à partir du 1er janvier 2018, ce système va s’élargir à la totalité des pays au monde.
Le Rwanda est réputé comme l’un des pays les plus ouverts dans les publications de l’indice d’ouverture des visas. Les citoyens de certains pays obtiendront des visas gratuits avec une validité de 90 jours. Les pays en question sont le Bénin, la République centrafricaine, le Tchad, le Ghana, la Guinée, l’Indonésie, Haïti, le Sénégal, les Seychelles et Sao Tomé-et-Principe. Ceci s’ajoute à la République démocratique du Congo, aux États membres de la Communauté des États membres de l’Afrique de l’Est, à Maurice, aux Philippines et à Singapour. Cela prend effet immédiatement, et pourrait s’étendre à tous les pays du continent africain.
La politique migratoire du Rwanda s’applique à toutes les nationalités, pour peu que la durée du séjour soit d’un maximum dede 30 jours.
Les ressortissants d’Australie, d’Allemagne, d’Israël, de Nouvelle-Zélande, de Suède, du Royaume-Uni et des États-Unis recevront un visa d’entrée valable pour une période maximale de 30 jours et paieront un visa (30 $) à leur arrivée sans demande préalable.
Le communiqué du 16 novembre aborde également le domaine de l’exemption de visa pour certains titulaires de passeports diplomatiques et de service, une autre directive qui prend effet immédiatement.
Les ajustements de visa précédents ont vu une augmentation significative du nombre de visiteurs entrant dans le pays. Lorsque le Rwanda a décidé de délivrer un visa à l’arrivée à tous les Africains, le nombre de ressortissants africains ayant obtenu un visa à leur arrivée aux points d’entrée rwandais est passé de 31 054 en 2013 à 77 377 en 2016 (New Times).
Le pays considère que la libre circulation des personnes va favoriser le commerce et le tourisme, et contribuer à la politique d’intégration du continent.
Sources: Independent