Révolutionner l’Afrique à l’aide de drones, pourquoi pas? C’est l’ambition de William Elong, jeune entrepreneur camerounais et fondateur de Will&Brothers, une start-up qui produit des drones au Cameroun.
Bachelier à quinze ans, William Elong sort le plus jeune diplômé en stratégie et intelligence économique de l’École de guerre économique de Paris à vingt ans. Après un moment passé à travailler pour des grandes compagnies en France, il fonde la start-up Will&Brothers, spécialisée dans le conseil en intelligence économique et innovation technologique, et retourne au Cameroun.
William développe également DroneAfrica, une initiative visant à proposer des services associés aux drones dans le tourisme, l’agriculture, la météorologie, la défense ou encore la cartographie. En 2016, William Elong est même a classé 7ème dans le top 30 des jeunes entrepreneurs africains les plus prometteurs de l’année.
Drone Africa: « Le tout premier service camerounais de drone civil »
L’application DroneAfrica qui offre « le tout premier service de drone civil » au Cameroun, est un des projets phares de William. Elle s’appuie sur un drone équipé d’une caméra miniaturisée qui peut être piloté à distance, et capter des images inédites.
« Réduire les coûts de cartographie pour les africains »
Les pays africains sont dépendants de certains prestataires pour obtenir des images aériennes, et ceci, à des prix très élevés. Pour William, les drones sont donc une solution plus simple pour combler ce besoin. DroneAfrica offre des services destinés à des entreprises et des organisations gouvernementales, pouvant réduire les coûts de cartographie de plus de 50 %.
DroneAfrica fait « la promotion du tourisme local, la réalisation à coûts réduits des repérages pour les projets miniers et pour le développement urbain ; la couverture plus efficace des évènements d’envergure tels que les foires, les manifestations culturelles ou les tournois de football ; la collecte d’images dans des zones sinistrées ou difficiles d’accès, etc… »
Des financements d’un montant de 200 000 dollars (124 millions de francs CFA), ont déjà pu être levés pour la production des drones « made in Cameroun ».
Sources: AfricaNewsAgency & Jeune Afrique