Le jour ou j’ai redécouvert Kibera, le plus grand bidonville d’Afrique de l’Est
Kibera également connu sous le nom de « Kibra » est le plus grand bidonville de la région de l’Afrique de l’Est, habité par différentes communautés et tribus du Kenya et du monde entier.
La plupart des étrangers seraient d’avis que cela pourrait ressembler à un spectacle d’horreur. «Les toilettes volantes», l’odeur des rivières, les poubelles, les enfants pieds nus. Pourtant, Kibera habité par plus d’un million, a le potentiel de devenir Brooklyn of New York, un Arusha de Tanzanie.
Kibera, dont j’ai beaucoup entendu parler, a été construite à partir des déchets de la ville. Des allées bouchées, des structures en purée, une zone de crimes, sans lois, et pleine de maladies. Le jour est venu où je visiterais enfin Kibera. Les frissons qui me saisissaient étaient extrêmes, car ca deviendrait une expérience qui changerait ma vie pour toujours. J’aurais enfin réussi à faire l’expérience de cette partie du monde des yeux et des oreilles des populations. Josephine, mon superviseur m’a accompagné dans un mini-bus. Une fois arrivé, nous avons marché pendant environ 20 minutes avant d’arriver. J’étais ébahi ! C’était différent de tout ce que j’avais déjà vu ou connu auparavant.
La découverte de Kibera
Kibera était paisible et calme. Une fois en profondeur dans le bidonville, il a finalement pris de l’ampleur. La musique à travers les véhicules, les enfants qui courent à toute vitesse, les stands de nourriture partout, et les chiens, de nombreux chiens. J’ai immédiatement pensé que les habitants de Kibera prospéraient ici avec leurs propres moyens. Il n’y avait pas une zone inoccupée, des restaurants, pharmacies, boucheries, épiceries et d’autres magasins bondaient les rues.
Nous avons visité deux écoles à Kibera, l’école primaire et secondaire de Magoso, et « L’église de Dieu ». « L’église de Dieu » était une expérience vraiment inoubliable. J’ai pu observer les enfants qui jouaient pendant leur pause-déjeuner. Leur unité et joie de vivre m’ont ébloui. Il y avait un air de cohésion que nous ne voyons plus de nos jours. Ce que je ressentais était l’énergie positive, la joie de vivre, l’empressement à apprendre les uns des autres, et les leaders de demain. En peu de temps, j’étais engagé, je jouais et interagissait avec les enfants.
L’école Magoso est l’endroit où j’ai été vraiment ébloui, car les installations étaient intactes, l’organisation de haut en bas était impeccable, l’hospitalité et le niveau d’alphabétisation étaient superbes.
J’avais cette image de Kibera ou personne n’est lettré ni éduqué. Pendant que mon Josephine conseillait les enfants en matière d’estime de soi, et sur le VIH, j’ai pu remarquer qu’ils avaient non seulement la maîtrise de la langue anglaise, mais qu’ils savaient plus sur le VIH que moi à leur âge. C’était incroyable, rien de moins qu’une joie pour moi, de voir ces jeunes enfants si enthousiastes à l’égard de l’éducation.
En quittant Kibera, je me demandais, pourquoi le monde extérieur est-il si rapide à documenter des tragédies ou à essayer de résoudre leur problème ? Nous sommes dans l’ensemble le poison qui a créé ces bidonvilles. Ils sont la réalité directe de la surpopulation, et de l’urbanisation. De plus en plus se déplacent dans les bidonvilles, et que nous choisissions de l’ignorer ou non, ils pourraient devenir l’avenir de notre planète. Une chose que Kibera a sur les mégas villes, est l’unité. Un enfant à Kibera n’est pas seulement élevé par ses parents, mais par les oncles, tantes, voisins, et la communauté en général. Tout le monde est préoccupé l’un de l’autre, bien que pas non parentés, ils se traitent comme des membres d’une même famille. Ce que j’ai appris de cette expérience, c’est que mon but ultime est d’être heureux !
Author: Stan McWest
Bonjour chers lecteurs! Je suis Stan Teyingo, McWest. Je suis né au Togo (à Lomé), j’ai grandi au Kenya (Nairobi), où j’ai passé plus de 18 ans avant de déménager aux États-Unis pour l’enseignement supérieur et le travail.
Je suis extrêmement passionné par la culture africaine. Ayant voyagé dans plus de 15 pays en Afrique, je suis fier de dire que j’ai connu différentes valeurs et cultures que j’utilise maintenant dans mes compétences quotidiennes.
Aujourd’hui, je suis extrêmement reconnaissant d’avoir l’opportunité d’écrire des articles positifs sur l’Afrique. Bonne lecture les amis !